Nom: Vyken d'Émeraude
Prénom: Alexia
Surnom: Lex
Age: 20 ans
Race: Hybride humain-fée
Lieu natal: Émeraude
Lieu habité: Émeraude
Rôle: Autre (membre du crime organisé d'Émeraude, future rebelle pour le FF)
Physique: Un fort joli brin de fille... De taille moyenne, Lex a une silhouette fine, des lignes et des courbes à la fois gracieuses et athlétiques. La beauté et la douceur de ses traits rappellent ceux des fées, son visage est plutôt rond et aux allures un peu enfantines sous certains angles. Ses lèvres bien dessinées révèlent parfois, dans un sourire, ses dents parfaites et blanches. Ses yeux sont d'un vert émeraude très foncé et ils sont ornés de longs cils, ils sont perçants et ont une expression intelligente et vive. Ses cheveux blond châtain descendent en cascade jusqu'au milieu de son dos. Ils sont particulièrement soyeux tout comme l'est sa peau. Cette dernière a une teinte plutôt claire, laiteuse, pure.
Ses sens sont particulièrement fins et développés, cadeau de ses ascendances féériques. Elle n'a, cependant, pas hérité d'ailes.
Caractère:
Un esprit rebelle. C’est une caractérielle qui a un sens de la répartie assez développé, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds et elle a de la difficulté à respecter complètement l’autorité, disons qu’elle est docile si cela lui chante et qu'elle se bat pour les causes qu'elle trouve justes ou qui lui plaisent. Elle est généralement d’un tempérament calme, elle préfère régler les conflits avec les mots et la ruse, mais si vous la cherchez, vous allez la trouver. Elle est très intelligente et vive d’esprit, elle est d’ailleurs très cultivée. Elle est aussi un être sensible, même si elle cherche à occulter ce détail aux yeux des autres afin de ne pas se montrer vulnérable. Elle se sert de cette sensibilité dans ses échanges avec les autres, cette dernière la guide dans le choix des mots à employer et des gestes à poser. Elle est donc particulièrement habile pour convaincre, pour se sortir de situations délicates, pour vous faire croire ce qu’elle veut et pour jouer la comédie. Elle ne mentira, cependant, qu’en cas d’absolue nécessité. C’est aussi une personne qui peut être blessée si on atteint sa sensibilité et elle a tendance à réagir, alors, de manière quelque peu agressive. D’ailleurs, elle est assez rancunière. Toutefois, elle a un bon contrôle d'elle-même et sait se retenir pour agir au moment opportun. Ne dit-on pas que la vengeance est un plat qui se mange froid? Aussi, malgré son caractère bouillant, sait-elle démontrer un sang-froid remarquable. Elle est déterminée et efficace. Elle n’est vraiment pas du genre craintif, mais elle est méfiante.
Malgré tout, Lex peut être fort agréable envers ses amis et ceux qui lui tiennent à cœur. Elle est souriante avec eux, souvent taquine aussi. Elle se soucie d’eux et mettrait sa vie en danger pour sauver celle d’une personne qu’elle aime vraiment, mais il y a tellement peu de gens dans cette catégorie… elle a trop des doigts d’une main pour les compter. N’empêche que ces derniers pourront voir toute la beauté de ses qualités et la chaleur des sentiments que son coeur peut éprouver, ceux-là pourront la connaître vraiment, sa véritable nature, celle qui se cache derrière ses airs endurcis. Elle traite le reste de son entourage avec un soupçon d’indifférence, les gens importent peu pour elle tant qu’ils ne lui ont pas démontré leur valeur ou leur intérêt. Elle est correcte avec ceux qui peuvent lui être utile, sans leur être nécessairement sympathique.
Elle a de réels talents pour le marchandage et les négociations. Elle est aussi très agile, discrète et silencieuse dans ses mouvements. Elle est particulièrement précise avec les armes à feux, elle manque rarement son coup. Elle a de bonnes connaissances pour créer des poisons, des drogues (sédatives, hallucinogènes) et des armes artisanales. Au combat à mains nues ou à petites armes blanches (couteaux, dagues, …), ses coups, à défaut d’être puissants, sont stratégiques et vifs.
Histoire:
La tour d’ivoire
Les efforts de toute une vie pour bâtir une carrière prestigieuse et stable, pour maintenir une réputation irréprochable, pour amasser des richesses immenses, pour créer cet environnement contrôlé, propre, réglé, confortable… une vie rangée, une réussite faramineuse couronnée de pouvoir, de biens, de reconnaissance sociale. Oui, Albin Vyken d’Émeraude avait investi toute son énergie, son temps, sa force vitale dans la création de son standing et de sa notoriété, il était devenu un homme de politique fort influent et respecté au sein de la province émérienne. Aussi cette attirance si poussée qu’il ressentait pour cette domestique fée qui le servait dans ses spacieux et luxueux appartements était aussi honteuse qu’irrésistible pour cet humain profondément raciste, il ne put cependant combattre ses envies de la belle Tiann bien longuement. Lorsque la fillette naquit dans cette salle privée d’un grand hôpital de la région, elle fut immédiatement séparée de sa mère et amenée au penthouse du plus haut gratte-ciel d’Émeraude, la tour d’ivoire d’Albin. Il engagea une nourrice humaine pour s’en occuper et renvoya la fée. Il n’avait pas eu le cœur de la faire supprimer, même s’il sentait que c’était ce qu’il devait faire pour être certain qu’elle ne se mettrait jamais en travers de son chemin, cependant il raconta à tous que la mère de la fillette était bel et bien décédée. Bien sûr, il la disait aussi humaine. Il pria longtemps pour que la petite Alexia n’ait jamais une percée d’ailes, il la faisait surveiller de près par son médecin et chirurgien personnel, il fut soulagé de la voir passer le début de son adolescence sans que cette calamité ne se pointe… soulagé de voir que sa fille aurait, à jamais, l’air simplement humaine, que la tache bâtarde féérique ne serait jamais visible. Il aimait trop cette enfant. Elle était si brillante, si belle, il n’avait qu’elle au monde et il la gâtait, lui donnait tout ce qu’elle demandait, veillait à ce qu’elle reçoive la meilleure éducation. Elle avait pratiquement tout, y comprit un caractère déjà très affirmé d’enfant roi, mais il lui manquait quelque chose d’important : la présence de son père. Ce dernier travaillait d’innombrables heures et revenait généralement tard le soir, les week-ends libres étaient aussi très rare. Il tentait de racheter cette absence avec des biens matériels, mais les maisons de poupées et les consoles de jeux ne compensent pas la présence d’un père.
L’orage
Sournoisement, l’adolescence survint et fit ses ravages. Sa prunelle, qui ne s’était jusqu’alors montrée désagréable qu’avec le personnel, s’affirmait, répliquait, le défiait, même, souvent. Il l’avait fait suivre au collège pour vérifier ses fréquentations, elle avait effectivement deux ou trois amis douteux et il avait décidé de l’inscrire à un autre collège. Cela n’avait pas changé son comportement et il tentait de l’éviter le plus possible en rentrant plus tard qu’avant, laissant le soin aux domestiques de se charger de ses sautes d’humeur. La bonne, une dame qu’Alexia adorait et qui se prénommait Déline, connaissait la mère de l’adolescente, elle ne donna pas de détails sur cette dernière à la jeune fille puisque que Tiann était effrayée par Albin et qu’elle ne souhaitait pas qu’Alexia tente de la retrouver. Ce n’était pas qu’elle n’aurait pas aimé ravoir sa fille, en fait elle en crevait d’envie, mais elle la savait certainement sous haute surveillance et elle craignait pour leur vie à toutes les deux si elles étaient découvertes ensemble. N’empêche que, même si l’existence actuelle et la localisation de Tiann ne fut pas révélée à la jeune adolescente, on lui glissa tout de même à l’oreille que sa mère n’était pas humaine et qu’elle en avait été séparée par Albin après sa naissance. On lui remit une ancienne photographie de la fée, la ressemblance était frappante. Au lendemain d’un long entretien sur ses origines, la fillette apprit que la domestique avait remis sa démission.
Alexia réfléchit longuement à cette histoire, effectuant de nombreuses recherches sur les fées, se renseignant sur leurs traits physiques. Elle se rendit même jusqu’au ghetto pour pouvoir en observer, des gens simples et magnifiques qui vivaient dans une misère à mille lieux de ce qu’elle avait connu jusqu’alors. Dans son for intérieur, elle sentait qu’une partie d’elle avait cette ascendance, elle sentait que c’était vrai. Son père l’évitait et il avait toujours été très peu loquace sur sa mère. Il n’était pas très talentueux pour jouer la comédie et elle avait parfois perçu une pointe de haine quand il en parlait, quand il finissait par daigner en parler après qu’elle l’ait supplié de le faire. Il n’était pas que triste à l’égard de sa mère, il était aussi amer et, peut-être même, dégoûté? Enfin… cela était difficile à définir, mais ce n’était pas net, elle sentait qu’il lui mentait.
La fuite dans l’ombre des enfers
15 ans... comment peut-on affronter le monde tout seul à cet âge? Alexia n’y avait nullement réfléchi lorsqu’elle avait fugué, elle avait agit impulsivement. C’en était assez! Albin l’avait fait suivre dans tous ses déplacements, elle était assez maligne pour reconnaître cet homme qu’elle croisait par coïncidence un peu trop souvent dans des lieux épars de la ville. Elle avait fini par prendre les devants, la souris traquant le chat, elle l’avait suivi jusqu’à cette ruelle d’un quartier malfamé où il avait attendu dans l’ombre. Elle l’avait vu battre violemment cette personne dans un voile d’obscurité, une personne qu’elle avait tenté en vain de secourir lorsqu’elle avait été persuadée du départ de son agresseur, un cadavre qu’elle avait reconnu… Déline.
15 ans… et elle traînait dans les enfers au pied des gratte-ciel, mendiant, volant juste pour se nourrir. Comment aurait-elle pu refuser l’hospitalité de cette jeune femme alors que son corps transi frissonnait dans la nuit fraîche? Lina l’accueillit dans cet immeuble désaffecté des quartiers nord, des ruines sales et mornes, mais qui lui semblaient un asile inespéré après deux semaines d’errance. Elle lui offrit un maigre repas, puis, après quelques heures de sommeil, la présenta à ceux qui venaient de se joindre à elles, les créatures des bas-fonds… des humains et des elfes qui vivaient en clan et comptaient sur leurs petits méfaits pour la survie de leur groupe, comme une structure de meute… malsaine, mais nécessaire. Elle dut faire ses preuves pour être acceptée, puis elle devint, au fil des mois et des années, un membre respecté et même craint. On lui apprit à se servir habilement des armes à feux, à se défendre et à combattre, à utiliser ce qu’elle trouvait pour créer des armes, des poisons, des drogues. Ces dernières pouvaient également aider les « finances » du clan en étant revendues à une clientèle avide. Alexia était devenue une créature de l’ombre, un serpent venimeux qui se glissait parmi tant d’autres au ras du sol, bien en deçà des regards de ceux qui la cherchaient du haut de la tour d’ivoire.
Cependant, elle avait toujours cette impression de vide… comme s’il lui manquait quelque chose. Un appétit qu’elle avait toujours ressenti, même lorsqu’elle était gamine, un manque inconfortable qui la prenait quand elle se mettait à penser à son avenir… à sa raison de vivre. Encore à 20 ans, elle se battait comme un diable dans ces enfers, mais pourquoi le faisait-elle si ce n’était pour survivre? Et pourquoi survivre s’il n’y a pas d’autres raisons? Elle avait besoin d’une cause plus importante qu’elle-même et elle sentait cela lui tenailler les trippes, mais elle noyait cette sensation dans son quotidien infâme et, parfois, dans quelques transes narcotiques.
Aussi, lorsque le chef lui demanda d'intégrer l'organisation criminelle qui chapeautait les activités du clan ne refusa-t-elle pas. Il disait avoir besoin d'elle pour les représenter à la table des "chiens", comme ils se faisaient appeler, mais elle savait fort bien que cette demande venait directement de celui qu'elle avait vu quelques minutes avant alors qu'il quittait le repère, un homme de main du grand patron. Elle se demandait seulement pourquoi il l'avait choisie, elle, parmi tous les autres... elle ne le saurait qu'en se présentant devant eux. Elle gardait tout de même méfiance envers cette subite promotion, ce n'était peut-être pas seulement pour ses grandes qualités stratégiques.
Pouvoirs:
Son sang fée lui a légué le pouvoir de la télépathie, mais elle n'a commencé à le développer que dans les cinq dernières années alors qu'elle côtoyait quelques elfes parmi ses sombres relations qui se terrent dans les quartiers malfamés d'Émeraude. Elle n'a pas un très bon contrôle sur ce pouvoir et la qualité de perception ou d'émission des messages est fluctuante, mais elle arrive à l'utiliser pour communiquer quand elle est dans un bon état d'esprit.
Note(s):
CODES BONS !!
Mer 15 Avr - 21:07
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