Inspection de mes créatures

Il y avait quelque temps qu’elle n’avait pas eu de nouvelles d’Emerick et Sadiah s’inquiétait, elle n’aimait pas le savoir seul de son camp dans les rangs de la FPA, elle doutait qu’il puisse cacher ses véritables allégeances à long terme. Si Céros ou un de ses suppos sondaient son esprit, y découvriraient-ils ses véritables objectifs et que feraient-ils de lui? Le supprimeraient-ils ou l’asserviraient-ils pour l’utiliser contre le FF? Bien sûr, Sadiah s’était assuré de ne rien révéler à Emerick qui puisse vraiment nuire au Front, mais elle continuait de croire que ce plan était très risqué et qu’il ne devrait pas continuer de jouer ainsi avec le feu.

Elle songeait à cela tout en marchant sur la rue, ayant bloqué volontairement son esprit comme elle le faisait chaque fois qu’elle jonglait à de tels éléments qui ne devraient jamais être perçus par un être mal intentionné. Elle s’était coiffée et vêtue simplement : un jeans, un haut ajusté à l’effigie d’un groupe très branché à Émeraude, des bottes de marche, une queue de cheval… rien qui puisse vraiment la faire ressortir de cette grisaille de béton, mis à part sa grande beauté, bien entendu. Non, elle revenait simplement du marché, un sac de papier dans les bras : des fruits, des légumes, des céréales… du moins ce qu’on pouvait trouver de potable en cette saison au ghetto.

Elle cherchait Vick subtilement… sûr qu’il allait sortir en courant de nulle part et elle avait déjà mis de côté, dans un petit paquet, quelques victuailles pour lui et sa mère malade. Elle lui avait ajouté une petite friandise sucrée, juste pour lui. Certainement, il allait être fou de joie. Le petit avait l’habitude de mendier sur cette artère, il le faisait depuis plus de trois mois et, chaque semaine, Sadiah lui donnait quelques vivres.

Elle finit par le repérer, il discutait avec un homme qu’elle n’avait jamais vu dans le coin. L’homme lui présentait son doigt et le petit s’en approcha et y porta ses lèvres. Interdite, Sadiah ralentit le pas, les yeux écarquillés, mais elle se dépêcha à camoufler cette stupéfaction, faisant semblant de n’avoir rien remarqué et d’être plutôt intéressée par une affiche collée sur un réverbère. Elle se posait mille questions… des tas de questions soigneusement bloquées d’une éventuelle intrusion dans son esprit. Quelle sorte d’énergumène ferait goûter son doigt par un enfant de la rue? Si ce n’était pour…
En un instant, les soupçons s’étaient formés dans sa tête… il lui avait donné de son sang? Sadiah ne connaissait qu’un seul être qui aurait intérêt ou goût pour le faire, mais elle ne pouvait dire avec certitude que c’était bien lui. Que ferait Céros tout seul dans le ghetto à se balader ainsi vêtu? Un morbide goût pour un safari dans la jungle de peuples opprimés qu’il avait créée?

Vick passa devant elle en courant sans même la regarder. Elle ne tourna pas la tête pour voir où il se rendait, elle décida de jouer celle qui ne le connaissait pas et de suivre l’homme, s’efforçant de penser à des trucs complètement anodins de la vie quotidienne, marchant comme n’importe quelle habitante du ghetto pressée de rentrer chez-elle. Après une dizaine de mètres, elle avait réduit la distance, elle était à quelques pas derrière lui, mais voilà qu’une trentaine d’elfes sortaient d’un temple en même temps, c’était la fin du sermon du dimanche. Elle fut bousculée par inadvertance, l’elfe s’excusa, mais elle fit un tour sur elle-même avant de se retrouver nez à nez avec l’homme mystérieux. En fait, elle venait de presque lui rentrer dedans, évitant de justesse de le toucher, mais, comble du malheur, le fond du sac céda, toute son épicerie se retrouvant sur le trottoir.

- Oh! Laissa-t-elle échapper en se penchant pour ramasser les aliments.

{HJ : c’est tellement nul comme entrée en matière, j'ai honte lol, mais, là, j’avais pas trop idée de comment faire pour qu’ils interagissent… (sinon elle l’aurait juste suivi pendant un bon bout de temps, ce serait rapidement devenu ennuyant)... enfin, me rattraperai sur le prochain... s'il y a quoi que ce soit, n'hésite pas à m'envoyer un MP, ça ne me gêne pas d'éditer.}

(T'inquiète, c'est cute, comme entrée ^_^)

Brave petit, ce gamin. Il allait pouvoir nourrir sa famille, maintenant! Ce n'était pas si mal, finalement, ici...Peut-être devrait-il couper un peu sur les rations qu'il permettait d'envoyer ici. Vraiment, méritaient-ils tout ce luxe? Il vivait encore mieux que certains de ses esclaves personnels. Ils pouvaient bien se permettre de vivre un peu moins bien, n'est-ce pas? Mais il aurait peut-être dû venir la nuit, après tout, il avait bien envie de voir si ce couvre-feu qu'il avait imposé était respecté, se faisant peut-être même un petit plaisir à tuer ou simplement blessé un pauvre imbécile qui aurait eut envie de défier sa loi. Enfin, il n'avait qu'à rester jusqu'au soir. Il observait son environnement, un petit moment, et ne remarqua rien de suspect, prenant même soin de lire certaines pensées de gens lui semblant étrange, simplement pour y découvrir de ridicules banalités, alors ils laissa les imbéciles à leur vies minables.

Il n'y avait pas beaucoup de variété, dans cet endroit, principalement des mendiants et des gens ignorants les mendiants parce qu'ils avaient eux-mêmes besoin de cette argent. Pourquoi ne faisaient-ils pas comme le gamin et ne se trouvaient-ils pas un emploi? Enfin, peu importe, il décida de continuer son chemin sans s'inquièter davantage du gamin, ni du fait que quelqu'un l'avait peut-être, voir probablement remarquer. Après un certain moment, il vit ce qui pouvait ressembler à une Église ou bien une Chapelle. Avait-il approuver la construction d'une Église d'un culte autre que le sien?! Ça ne semblait pas être une Église voué à sa divine personne, alors ces gens vénéraient un dieu non-existant??! Ne comprenaient-ils pas que leurs dieux les avaient abandonnés? Pourquoi croyaient-ils qu'ils se trouvaient exactement dans cette situation?! Bandes d'imbéciles...Il ferait détruire cet établissement le plus tôt possible.

Étrangement, dès qu'il passa près de cet endroit, un tas d'elfes sortirent de la bâtisse. Yuck, des elfes. Des créatures encore plus stupides. Sans vraiment que ça le surprenne, les elfes le bousculairent, bandes de salauds. Bien sûr, ils s'excusaient, mais lui ne les pardonnaient certainement pas. Après un moment de bousculades, il arriva face à face avec une belle jeune femme. Très charmante, mais elle ne semblait pas trop contente d'arriver devant lui. Il pouvait comprendre, après s'être fait bousculer par des imbéciles d'elfes. Malheureusement pour elle, le fond de son sac s'ouvrit, pauvre elle, et toutes ses posséssions tombèrent au sol.

-Hola! Pauvre vous, laissez-moi vous aidez!

Il se pencha à son tour pour l'aider, ramassant des fruits et différentes victuailles. Il l'observa davantage. Elle semblait nerveuse...Peut-être était-elle simplement gênée? Après avoir ramasser la plupart de la nourriture, alors qu'elle prenait le reste, il dit d'une voix douce et chantante:

-Pardon. Désolé de vous déranger, mais j'aimerais avoir quelques informations sur cet endroit. Vous voyez, je suis nouveau, ici, je me suis fait envoyer ici très rescement. Ça vous dirait, un café quelque part? À mes frais, évidemment! ^_^

Pourquoi ne pas se divertir avec une belle femme, quitte à être ici, hum?

Quelle poisse! Et maintenant qu’allait-elle faire? Elle n’avait certes pas l’idée de s’en approcher à ce point, car si ses soupçons étaient fondés, cela deviendrait rapidement beaucoup trop dangereux. Genoux pliés, Sadiah se dépêchait à ramasser ses effets, elle voyait bien les mains de l’homme qui l’aidait, mais elle n’avait toujours pas levé les yeux vers son visage. L’idée de le sonder lui était passée, mais, s’il possédait une puissante magie, il lui serait trop facile de la sentir tenter de pénétrer son esprit. Elle devait rapidement songer à une façon de s’éclipser… quoique… d’un autre côté, elle voulait vraiment savoir. Elle devait se calmer, et c’est ce qu’elle s’efforça de faire. C’était une de ses aptitudes, il était facile pour elle de faire montre d’un grand sang-froid, aussi, son stress intérieur ne dura pas bien longtemps.

Il lui offrait d’aller prendre un café avec lui… évidemment, il n’était pas le premier homme à lui faire des invitations. D’ordinaire, elle les repoussait toujours, plutôt mal à l’aise dans ses relations avec la gent masculine (du moins, sauf avec Emerick à qui elle avait réussi à ouvrir son cœur). Elle se voyait mal faire un tête à tête avec l’énergumène qui se trouvait devant elle, un homme qui avait, certes, très belle apparence, mais qui avait néanmoins offert ses doigts à un petit enfant. Cependant, elle savait que cela serait tout de même un bon moyen d’en savoir plus. Il y avait un autre moyen de savoir et elle y songea en un éclair…

**[Findecano] Finde, j’ai besoin de toi. Il y a un homme bizarre ici, sur la rue, je pense qu’il a peut-être donné des gouttes de sang à un enfant, enfin, je ne suis pas totalement certaine. Je suis à deux pas de chez-toi, à l’intersection de la montée Dieter et… il est juste devant moi. Sois prudent.**

Sadiah avait employé son ton posé, comme elle le faisait toujours. Cette femme qui n’avait jamais élevé la voix de toute sa vie, malgré toutes les épreuves qu’elle avait endurées, gardait en tout temps cette tonalité aussi douce que le murmure de la brise entre les branches des saules. Elle espérait seulement que le chevalier n’était pas endormi ou qu’il n’était pas dans sa forme fée, elle espérait qu’il ait perçu son message, qu’il allait venir, car il avait déjà vu Céros et il pourrait l’identifier.

- Un café… dit-elle en ramassant la dernière orange… c’est gentil, mais, je, enfin, je dois ramener tout cela chez-moi…

D’ailleurs, c’était assez compliqué de tout faire tenir dans un sac percé. Elle se releva, les bras pleins et osa enfin croiser ses yeux jaunes. Elle ne devait pas lui rendre la tâche trop facile, les hommes trouvaient généralement ennuyantes les femmes qui acceptaient leurs propositions trop rapidement, n’est-ce pas?

- Merci de m’avoir aidée, vous êtes bien aimable, continua-t-elle en lui offrant un sourire timide.

Puis elle fit deux ou trois pas pour s’éloigner de lui, marqua une hésitation, regarda un instant autour d’elle, cherchant, en même temps, subtilement, si Findecano ne sortait pas de chez-lui, puis elle se retourna vers l’homme aux yeux jaunes.

- Il y a… un café dans cette direction, c’est le seul établissement du coin qui serve autre chose que du liquide s’apparentant à de l’eau de vaisselle, lui dit-elle finalement. C’est sur mon chemin, je peux vous montrer si vous souhaitez… et répondre à quelques unes de vos questions en marchant, bien sûr, c’est la moindre des choses.

Elle avait clos la proposition avec ce petit sourire charmant en replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille, tout à fait consciente de l’effet qu’elle pouvait faire sur les hommes. Elle venait de lui donner une demi victoire, toute petite… un peu d’espoir quoi.

{HJ : C’est court, mais, j’espère que c’est ok (s’il y a quoi que ce soit : MP ^^). Au fait : elle bloquera toute pensée pouvant être compromettante, elle va filtrer et ne laisser passer que ce qu’elle veut… (ça serait devenu lourd de le mentionner à chaque fois). }

Elle ne fut nullement surprise de le voir accepter sa petite invitation, même s’il semblait jouer celui qui aurait été indifférent à la voir partir de son côté. En fait, elle commençait à penser qu’elle aurait préféré qu’il refuse, quelle idée stupide lui était passée par la tête? Elle n’avait qu’à le laisser partir et le suivre par la suite, ça aurait été du gâteau de filer un nouveau dans ce coin du ghetto qu’elle connaissait comme sa poche. Enfin, maintenant, il était trop tard. Vivement se rendre au café, qu’elle puisse le planter là et l’observer à distance plus sécuritaire.

Elle le regarda subtilement tout en marchant, il était plus que bizarre de rencontrer, dans le ghetto, un homme avec un tel niveau de langage et portant, à la fois, des jeans très sales. Son ton de voix et ses propos auraient très bien pu être convaincants, mais, Sadiah gardait en mémoire les premières secondes où elle l’avait aperçu. Cet homme n’était pas net et elle n’était pas trop portée sur la naïveté. De plus, elle le sentait très bien… il sondait son esprit, c’était comme une légère oppression qui lui serpentait dans la tête. Elle avait toujours gardé une grande méfiance envers les gens aux propos empreints de politesse qui se permettaient, tout à la fois, de s’introduire dans vos pensées en croyant que vous ne pourrez vous en rendre compte. Cela démontrait un caractère sournois, hypocrite.

- Oui, eh bien, je vous conseille vraiment de respecter ce couvre-feu Monsieur, ça ne vaut pas la peine de risquer sa vie pour une balade nocturne, lui répondit-elle avec cet air plus sérieux, comme si elle se souciait de lui.

En fait, elle se demandait à quelle sorte de petit jeu il s’adonnait en ce moment. S’il s’attendait à ce qu’elle se mette à parler contre la FPA, il se mettait le doigt dans l’œil jusqu’au coude. Elle n’allait certainement pas se compromettre.

Lorsqu’il se présenta, Sadiah ne put s’empêcher d’hausser un sourcil. Elle laissa échapper un léger rire tout à fait charmant avant de répondre :

- Chimera? Comme faux nom, il y a mieux!

Elle laissa couler quelques bribes de son rire avant de s’expliquer.

- Chimère… Chimera… Oh! Pardonnez-moi, c’est un jeu de mot vraiment stupide, je suis trop fan de mythologie.

Bon, voilà bien l’une des premières vérités qu’elle lui disait. Elle était effectivement assez ferrée à ce sujet et dans toutes les disciplines qui pouvaient découler de l’histoire, d’ailleurs, vu sa nature, sa fonction ainsi que celles de ses ennemis. N’empêche qu’elle venait subtilement et très consciemment de l’insulter en disant que ce jeu de mot était stupide, puisqu’elle n’avait aucun doute sur le fait qu’il venait d’inventer cela.

- Non, c’est un très beau prénom, sincèrement. Je n’ai pas pu m’empêcher de blaguer, je suis désolée, c’est que plusieurs prennent de nouvelles identités quand ils arrivent au ghetto, ils tentent de faire une croix sur leur passé.

Elle fit celle qui était un peu embarrassée d’avoir prononcé une telle connerie, se mordillant l’intérieur de la joue discrètement avant de poursuivre.

- Je m’appelle Louisa… Louisa-qui-a-vraiment-le-tour-de-dire-des-âneries, blagua-t-elle sur son compte, comme si elle tentait de le mettre à l’aise, mais, tout le monde m’appelle Louisa.

Où était Findecano? Par tous les dieux, il se faisait attendre celui-là! Ils arrivaient en vue du café et la fausse Louisa ralentit le pas.

- C’est ici, ce café est très agréable vous verrez! Si vous avez besoin d’aide pour vous loger ou vous trouver du travail, il y a un bureau d’accueil au coin de cette rue là-bas, lui pointa-t-elle avec son menton, puisque ses bras étaient bien occupés à tenir son sac percé.

Ce fut à ce moment qu’elle se sentit heurtée par derrière et elle en perdit l’équilibre, un cycliste venait de la bousculer et de lui voler son sac à main, toutes ses provisions furent, à nouveau, projetées sur le sol. Elle aurait pu régler ce cas en un instant, même si le cycliste s'éloignait déjà à toute vitesse, mais, elle ne le fit pas, elle ne pouvait pas se dévoiler ainsi. Tout en affichant un air paniqué et en criant « Mon sac! », elle se demandait comment allait réagir ce Chimera qui semblait prendre plaisir à jouer les gentlemen.

Ah...Elle avait devinée? Plutôt maligne, la petite dame. Il s'attendait bien à ce qu'elle ne croit pas que ce fut son vrai nom, il sonnait simplement trop bizarre, par contre, il ne croyait pas qu'elle connaîtrait l'origine du mot. D'ailleurs, elle dit quelques trucs concernant le couvre-feu et à quel point il fallait le respecter. Peut-être était-elle plus prudente qu'il n'y paraîssait ou peut-être racontait-elle simplement des idioties dans l'espoir de ne pas se trahir. Les gens ici semblaient plutôt stupides, alors la femme intelligente règne parmis eux. Enfin, c'était l'impression qu'avait Ceros, peut-être, aussi, avait-elle uniquement eut de la chance. Au moins avait-il réussit à la détendre en la faisant rigoler. Il sourit de plus belle, emettant d'ailleurs un petit ricanement pas bien méchant et enchaîna:

-Vous êtes forte. C'est pas tout le monde qui peut y penser, je vous le garantis. J'ai bien peur de ne pas être trop porté à dire mon véritable nom, puisque, comme vous l'avez devinez, j'utilise un faux. Disons que mon véritable nom est encore plus halirant que ça, alors je ne l'utilises que lorsque incroyablement nécéssaire, ce qui n'arrive pas trop osuvent et je ne crois pas que ça arrivera non plus dans les parages. Vous n'avez qu'à me nommer comme vous le désirez, si cela est nécéssaire, tant que ce n'est pas une insulte, évidemment! Mais, contrairement à ce que vous dites, je n'essaie pas de faire une croix sur mon passé, j'essaie seulement de rester incognito, durant mon séjour ici, puisque je comptes partir le plus tôt possible pour retourner voir ma famille, même si je dois aller contre cette loi...

Elle lui dit alors son nom. Louisa? Ouais, pour autant qu'il s'en préoccupait c'était probablement elle aussi un faux nom, mais il s'en fichait bien, puisqu'il n'avait aucune façon de vérifier ses dires, mais autant garder Louisa, pour le temps qu'il lui restait à passer avec la jeune dame. Elle lui indiqua le café en question ainsi que quelques autres trucs qui ne lui servait vraiment à rien quand, plutôt soudainement, elle se fit bousculer par quelqu'un, un cycliste, plus précisément, et celui-ci lui vola son sac à main, en plus de renverser toutes ses privisions. Quel impolitesse! Il était surpris que cet homme n'était pas un elfe, ça aurait tout expliquer. Au lieu de faire ce que toute femme devrait faire et de courir après le voleur, elle se contenta d'étirer son bras dans la direction du fuyard et de plaider le retour de son sac. Ah bon, elle n'allait pas le poursuivre? Pourtant, alors qu'il s'était penché la première fois pour ramasser les provisions, il avait observer ses jambes et elles étaient en excellente santé, spécialement pour l'environnement où elle vivait. Pourquoi ne le pourchassait-elle pas? Parce qu,elle ne voulait pas se dévoiler...Eh bien, autant la faire parler un peu plus, ou simplement la garder un peu plus longtemps. Il étendit son propre bras vers l'homme en bicyclette et, usant de sa lévitation, peu développée certe mais bien existante, il fit tombé le véhicule, forçant aussi le conducteur à tombé. Il engagea une lente marche vers lui, alors que tous avaient portés leur regard vers lui mais qu'aucun n'osait prendre d'action. Paniqué, le voleur tenta de fuir en reculant sur son derrière, voyant la silhouette menacente de Ceros, alias Chimera, approché. Au lieu de punir d'une quelconque façon le criminel, il ramassa simplement la saccoche de la jeune femme et tourna les talons pour aller la lui rendre. Il la lui tendit calmement, laissant le voleur s'enfuir à la course alors qu'il continuait de lui sourire. Elle aurait facilement put deviner qu'il avait des pouvoirs.

-J'espère que vous pourrez garder mon petit secrèt, n'est-ce pas? J'ai entendu dire que la FPA tuait tout les individus possèdant des pouvoirs quelconque. Je ne voudrais pas me faire tuer simplement parce que je commets de bonnes actions, n'est-ce pas?

Morose, Findecano guettait une quelque chose a faire, une action, conséquente ou non. Alexia était parti quelques jours, et lui se faisait chier. -_-' Accoudé sur son balcon de fortune, ses longues mèches éparses voletant autour son visage gris sardonique, il observait le cheminement de milliers d'hommes d'affaires et tout leur lot. Les humains. Des fois, le chevalier leur envié une vie si paisible dans la totale ignorance des rouages de leur système politique. D'après ce qu'il avait compris, le pouvoir d'Opale chancelait peu a peu alors que la FPA, elle, gagnait du terrain, grignotant hommes et territoire...
Un message l'interrompit soudainement dans sa rêverie, de la part de Sadiah Ewann...
Ses yeux noirs s'écarquillèrent un peu plus chaque seconde. Non, il ne pouvait y croire, c'était un test, oui, c'était un test... Ceros ne pouvait pas se balader de la sorte dans la prison que ses prédécesseurs avaient forgé. A moitié sonné par le choc, il sonda la région. L'insecte avait dissimulé sa présence mais il ne pouvait échapper a la sensibilité d'une fée. Findecano n'en revenait toujours pas... L'homme qui l'avait perverti, détruit physiquement et presque mentalement, avait osé... Osé mettre un pas dans SON domaine...

Le chevalier bondit, dévalant les quelques mètres de pente, avant de s'arrêter quelques secondes; il était préférable de PAS d'essayer de tuer l'avatar d'une des entités les plus puissantes du monde alors qu'il arborait une apparence... aussi peu... discrète. Il reprit son ancienne apparence plus passe partout, le couple étrange a quelques pas... Son cœur manqua un battement; le Chevalier ne pouvait le confondre. Ces cheveux blancs immaculés, ce sourire sardonique appuyé par la forme caractéristique de ces sourcils... Un regard ironique, cruel dont il s'était inspiré pour créer le regard particulièrement carnassier de Findecano.
S'étant pourtant douté de la véracité des dires de Sadiah, voir son "créateur" l'affecta bien plus qu'il ne l'avait prévu et le chevalier remarqua qu'il avait du mal a respirer. Mais il devait l'avertir:

**Sah ! Sadiah ! ne le touche pas !! Ne bois rien de ce qu'il te propose ! C'est, c'est un monstre !**

Ignorant si elle aurait le temps de recevoir le message avant que Ceros fasse un mouvement mortel, Findecano réfléchit quelque secondes, espérant qu'il ne le reconnaitrait pas tout de suite et se glissa jusqu'à quelques mètres avant d'annoncer, laconique, au jeune général:

Ce n'est certainement pas en récupérant le sac d'une demoiselle que vous remontrez en l'estime de quiconque. Pas que j'ai l'impression que cela vous tracasse beaucoup...

Et il le regretta aussitôt; des spasmes s'était mis a secouer son corps. Le chevalier, s'affichant pourtant très téméraire savait pertinemment que Ceros pourrait le massacrer, ou pire, en quelques minutes seulement. Mais du peu qu'il le connaissait, Findecano savait qu'il ne ferait rien ici... Le général avait un but en tête... Lançant par pur hasard un regard a ses mains fines, les yeux du chevalier s'élargirent aussitot, ces mains étaient ornées de ses fameuses griffes...

Findecano était en train de se transformer. Contre son gré...

Il n'eut pas le temps de redonner son sac à la dame qu'un homme arriva soudainement près d'eux. Tiens donc, de qui pouvait-il bien s'agir? L'époux de la dame en question, peut-être? Mais non. Il serait bien surprit qu'un mari soit jaloux au point de s'en prendre à un homme ayant simplement récupéré les vivres de son épouse, c'était simplement trop ridicule. Non, ce monsieur semblait lui en vouloir plus personellement, mais pour quelle raison, ça, il l'ignorait. Il n'avait pas l'impression que qui que ce soit puisse vraiment lui en vouloir.Évidemment, c'était complètement stupide de sa part que croire que personne ne lui en voulait, puisqu'il y avait, pour commencer, toute les personnes à qui il a fait boire de son délicieux sang, s'ensuivant de n'importe qui voulant sortir enfin de ce trou à rats qu'étaient les ghettos. Puis possiblement ceux qui voulaient libérer le monde de l'emprise de la FPA, mais Ceros n'avait pas du tout conscience que tous ces gens le voulaient morts. Pour lui, il n'avait que de bons amis et peut-être quelques personnes qui ne faisait rien d'autre que l'envier. Il laissa tomber le sac de la dame, ne voyant plus le besoin de le garder sur lui, puisque la petite charade semblait déjà terminée. L'homme en question lui était pourtant bien familié...Oh!

-Eh bien...N'es-tu pas un de mes vieux jouet? Oui...Je te reconnais. Comment t'apelles-tu, déjà...Haha...J'ai oublié, mes plus profondes et ma foi si honnêtes excuses! Mais dit donc, il me semble pourtant que je t'ai donner un peu de Sacrilis, non? Si tu n'en as pas eut accès, tu devrais pourtant être devenu fou, sans en avoir la moindre goutte...Aurais-tu créer une substance puissante pouvant contrer les effets de ma propre puissance? Non, c'est juste ridicule, ça...À moins que, par chance, tu ais suvécus, jusqu'à présent, sans pour autant ressentir le besoin de te suicider...Tu es impressionant, si tel est le cas. Mais pourquoi voudrais-je remonté dans l'estime de qui que ce soit, de toute manière? Puisque tu sembles savoir qui je suis, ne devrais-tu pas aussi savoir que je suis ton Maître, le Maître de toute chose ici? Ne devrais-tu pas te rendre compte qu'il n'y a que moi qui puisse clâmer gouverner sur tout, puisque c'est bien le cadeau qui m'a été fait des dieux? Mais je peux comprendre que, toi, ne comprenne pas quelque chose de pourtant simple. Sacrilis a tendance à faire ça...Tiens, parlant de ça...

Il ressortis son aiguille de sa poche et perça son doigt au même endroit qu'il l'avait fait pour le jeune garçon, quelques instants auparavant. Levant le doigt en l'air, se fichant bien du regard parfois curieux, parfois effrayé des passants. Le Sacrilis commença doucement à couler et Ceros prononça tranquillement ses paroles:

-Si tu te saisis de cette femme pour moi, je te laisserai boire trois gouttes complètes. Avec ça, tu pourras ravoir complètement tes esprits pour environ une semaine! Tu détestes pas de mal dormir la nuit, uniquement parce que tu voudrais à nouveau boire mon sang au goût si parfait? Ton corps pourrait aisément redevenir normal, il te faudrait uniquement boire un peu de ceci tout les...deux semaines, disons. C'est un très petit prix pour quelque chose de si bon et purificateur, tu ne trouve pas?

Un soupir voilà la seule chose que je faisais depuis un moment. Mon retour au Ghetto me semblait plus dur que ce que j’avais pensé. Je voulais avoir l’air heureux et prêt à faire quoi que se sois mais bon il y a certain moment où ce n’est pas la joie. Disons que ma famille revenais souvent dans mes pensées en ce moment et j’avais un peu l’impression d’être seul surtout depuis ma discussion avec Liliann lorsqu’elle avait essayée de faire quelque chose d’y réfléchis pour sauver celui qu’elle aime. Je ne la comprenais pas très bien, pourquoi se mettre en danger pour cette personne. J’aimais ma famille quand ils étaient encore en vie mais je ne crois pas que j’aurais risqué de me faire tué comme elle aurait put le faire. Bref j’étais dans une passe noir et solitaire. Je marchais dans le ghetto ne prêtant attention qu’à mes pensées et me dirigeant vers l’extérieur pour un entrainement car même si je n’allais pas super bien psychologiquement je devais garder une bonne santé physique. J’avais du mal à avancé tellement je ne voulais rien faire aujourd’hui mais à force de marcher je finis par y aller. Je sentais plusieurs visage se retourné vers moi lorsque je passais prêt d’eux et j’espérais ne pas les décevoir à cause de ma petite période sombre.

Lorsque je sortis à l’extérieur je sortis mon épée et commença à m’étiré. Je fis quelque échauffement en me préparant mentalement pour un entrainement qui risquait d’être assez dur. Je fixai le ciel quelque instant voyant qu’il était couvert et il ne tarderait peut-être pas à pleuvoir, c’était donc bien mieux que ce que j’imaginais. Tout d’abord je commençais à me sentir vraiment seul, ensuite je n’avais pas le gout de faire quoi que se sois et pour terminer après que j’aie décidé de sortir il allait peut-être pleuvoir. Je ne savais pas trop ce que les dieux avaient contre moi mais en ce moment ils ne devaient pas être de bonne humeur pour me faire subir ça. Peut-être étais-ce une punition pour avoir laissé partir un jeune garçon plein de gentillesse à cause de mon irresponsabilité. C’est dans ces moments là que je me dis que je devrais arrêter de croire qu’il y a des dieux qui veulent notre survie car jamais nous n’aurions eux à subir cette vie s’ils nous auraient vraiment aimés. Nous sommes des jouets pour eux et lorsque nous serons mort où victorieux dans cette guerre ce qu’ils feront c’est en partir une autre. Peut-être pas immédiatement pour laissé le temps aux habitants d’Enkidiev de crée des armes encore plus meurtrières mais ils finiraient bien par y avoir une autre guerre.

J’en avais assez de tout cela. J’étais fière de ma vie, d’être le chef des chevaliers d’Émeraude, d’être un modèle pour les générations qui suivent celle de moi et mes frères mais disons que j’étais aussi dégouter de voir la vie avec mes yeux, de al voir comme elle est vraiment c’est-à-dire franchement affreuse. J’avais presque honte pour tous ceux qui comme moi vivait une telle vie de misère. En plus il y avait un couvre-feu maintenant pour nous obliger à rester à l’intérieur comme si nous allions nous plier aux lois d’un monstre. Enfin la plupart se pliait à toute ces règles même moi je m’y pliais pour ne pas trop me faire remarquer mais ce temps est révolu. En ce moment je pensais plutôt agir comme un jeune rebelle qui, à chaque fois qu’il le peut, défie les lois pour montré qu’il est libre et qui ne recevra pas d’ordre de la part des autres. J’aimais bien cette façon de voir les choses et après tout c’était vrai. Pourquoi me faire-je contrôler par quelqu’un d’autre que moi-même? J’ai toujours détesté cela c’est pour ça que je combats pour la liberté d’Enkidiev.
Ce n’est que lorsque je sortis de toute ces pensées que je remarquai la présence de Finde mon frère d’arme avec Sadiah et un autre homme avec eux mais je ne le voyais pas très bien à cause de al distance qui nous séparait. J’avançai donc tranquillement vers eux fixant le sol et trainant mon épée au sol faisant un bruit de frottement peut agréable alors je l’accrochai à mon dos. J’arrivais près d’eux lorsque j’entendis les paroles de cet homme et d’après ce que je voyais Finde semblait le connaître et ce n’était pas une bonne connaissance. Je m’avançai donc plus rapidement espérant éviter un problème puisque je n’avais pas le gout de m’occuper de ça. Mais lorsque je fus assez près pour voir l’homme je compris la fureur de Finde. Mes ami(e)s et ma famille passèrent dans mon esprit me rappelant à quel point je souffrais et comment j’haïssais un certain monstre. J’ai eu du mal à me contrôler et à ne pas obéir à ma colère qui essayait de me persuader de foncé sur ce montre avec mon épée.

Je continuai de m’approcher de Finde les poings serré et le regard fixé sur lui. Je ne fis rien de trop directe mais rendu à côté de Finde je stoppai mon déplacement et le fixa avec un regard sérieux et un esprit noir que j’essayais de contrôler du mieux que je pouvais. Je ne dis qu’une seule chose et ce fut :

« Part d’ici immédiatement! » sur un ton de voix directe, sérieux et loin d’être amicale.

Je ne le quittai plus des yeux ne clignant même pas des yeux pour ne pas me faire surprendre. J’étais sur mes gardes prêts à intervenir à n’importe quel moment, je ne voullais pas avoir à combattre aujourd’hui mais il semblait vouloir semé le chaos en nos lieu et sa ne je ne le prenais pas vraiment surtout après tout ce qu’il nous a fait et tout ce qu’il va surement faire dans cette guerre qui ne faisais que commencé.

{HJ : je manque de temps ce soir et ça ne risque pas de s’arranger demain ou dimanche, donc, je poste rapidement, histoire de ne pas vous bloquer. Ce sera vraiment très court par contre, mais bon, je me rattraperai sur le prochain.}

La télékinésie n’était pas un pouvoir racial, cet homme avait une magie hors du commun et il n’en fallait pas plus pour que Sadiah soit d’autan plus certaine de son identité. La voix de Findecano vint lui confirmer le tout par télépathie, il lui disait de ne pas le toucher. En fait, il l’avait fait quelques minutes plus tôt en lui redonnant un fruit. Elle le savait, mais elle n’avait rien senti de particulier… elle ne pouvait voir ses propres pupilles reluire d’un éclat étrange. N’empêche que son petit discours sur ses bonnes actions n’arriva pas à la convaincre.

Elle remarqua l’arrivée de Findecano avec un certain soulagement… qui passa bien vite quand elle le vit se transformer, mais encore plus quand le vent tourna et que Ceros demanda au chevalier de s’emparer d’elle. Zack arrivait aussi, mais, Sadiah, sentant la soupe chaude (enfin, bouillante la soupe hein), était déjà sur sa lancée. Elle n’allait certainement pas restée à côté d’un Findecano fou à l’idée d’obtenir encore quelques gouttes de sacrilis. L’action se passa en une seconde : ses bracelets et ses bagues de métal s’allongèrent en trois lames affilées d’environ 15 centimètres, donnant à sa main un aspect monstrueusement griffue, en un geste vif, elle transperça le torse de Ceros au niveau des poumons, puis, avant même que son bras ait terminé son mouvement complètement, elle se téléporta sur le toit d’un édifice à environ 50 mètres plus loin, se cachant à couvert derrière un rempart de béton armé. Si Finde et Zack pouvaient se pousser de là, elle allait attaquer!

**[Zack] Ne reste pas là, sauve ta peau!**

Findecano combattait contre lui meme. Une bataille intérieure menaçant a tout jamais sa santé mentale bien fragile contre ce désir pervers que lui procurait Ceros et son sang. Le chevalier n'oublierait jamais ce plaisir intensément exotique et unique, dépassant la banalité du sexe ou de toute autre drogue découvertes a ce jour... Ne s'en rapprochaient que les pilules miracles qu'il s'était empressé de concevoir a la suite de sa détention pour limiter les effets du manque... Et il était en train de perdre...

Du sang ! Ouii, du sang... Findecano n'était pas seulement en train de changer d'apparence, mais de personnalité... Quelque chose de plus noir passa derrière ses yeux, ses dernières barrières conscientes basculant... Quelque chose remontant a sa détention et a sa torture le prit soudain, et avec elle, l'envie d'égorger Zack, d'empaler Sadiah...

Ouiiiii... Du sang coulant a flot sur ses bras... La tête penchée, ses cheveux longs dissimulaient a peine son regard dément, son sourire remontant jusqu'à ses oreilles dans une expression atroce de plaisir sadique quasi orgasmique. Des spasmes parcouraient désormais tout son corps et ses moindres gestes était brouillés d'une sombre hate. LA personnalité de Findecano était écrasé totalement par l'ombre de Ceros... De son corps n'avaient changé que ses griffes, sa posture et son faciès mais le rendu final le déshumanisait bien plus...
Non... Il ne pouvait survivre sans cette petite goutte d'hémoglobine... Il DEVAIT LE TUER !!!!! Le chevalier releva soudainement la tête, offrant son visage figé en un rictus de hâte démente aux petit groupe, sa longue langue parcourant ses lèvres rouges sang. La fée se tourna vers son chef, entrouvrit légèrement la bouche mais ne sortit de sa gorge qu'un affreux grondement rapprochable au sifflement d'un serpent...

Findecano lacha totalement contrôle de son corps alors que l'entité revint brusquement a l'attaque. A ce même moment, Sadiah attaquait Ceros, son maitre... La creature s'interposa entre la magicienne et le général, l'acier trempé s'enfonçant jusqu'à la garde dans son estomac. Fou de douleur, il lança un regard dément a Sadiah. Mais cette ferraille ne pouvait l'éloigner de son but... La mission que le seigneur de ce monde lui avait confiée...
Du sang pour du sang... OuiiiiiI ! Crachant du sang, le démon s'accroupit soudainement au sol, crispée et se détendit d'un coup, se projetant a une vitesse ahurissante vers sa prochaine victime.
L'ancien Findecano atterrit sur le même toit qu'elle et sautant sur Sadiah, la chose hurla son envie de sang au ghetto entier avant de faire revenir ses griffes effilées vers le joli minois de sa victime en un geste d'une précision macabre et d'une violence bestiale cherchant a déchiqueter plutôt que simplement couper.

Comme il s'y attendait bien, le pauvre drogué perdit rapidement son esprit, uniquement pour faire tout ce que le Maître du monde désirait. Le pauvre bonhomme avait même commencer à étrangement changer d'apparence. Pas que ça le dérangeait beaucoup, il savait qu'il ne l'attaquerait pas. Ce à quoi il ne s'attendit pas, par contre, c'était le fait que la jeune et sympathique jeune fille le trahis et lui planta des lames métalliques sortient de nulle part dans le corps, le transperçant avec aise. Eh bien...Il semblerait qu'il eut raison de la suspecter, bien qu'elle eut aussi raison de le suspecter. Elle l'avait bien eut, tandis que lui rigolait à voir son ancien jouet perdre la boule, elle lui avait transperçer la poitrine. Tiens...pourtant, il ne souffrait pas, bien que, malgré sa perfection, même lui aurait dû au moins ressentir uner quelconque douleur. Il se rendit alors compte de son gentil jouet avait prit le coup à sa place.

Quel fidèle garçon! Il connaissait sa place, ce petit. De plus, il avait poursuivit celle qui lui avait porté l'assaut en sautant à une vitesse fulgurante sur le toit sur lequel la dame s'était réfugiée. Ce ne fut pas vraiment nécéssaire de prendre le coup à sa place, de toute manière, puisqu'il avait aussi insérer Mortallis dans le corps de la jeune femme. Si, par inadvertence, il aurait été blesser, il n'aurait eut qu'à prendre de la puissance vitale directement du corps de la jeune fille pour guérir ses blessures. Il était simplement imbattable, dès la seconde où il pouvait simplement toucher un de ses adversaires. Il regarda alors l'autre étranger qui s'était ramener plutôt rapidement. Tiens...celui-là ne lui était pas du tout familier, par contre. Sûrement un rebel quelconque. Toujours son grand sourire au lèvre, il décida qu'il devait aller voir cette femme qui le défiait. Ça sonne tellement ridicule de simplement vouloir l'opposé, n'est-ce pas? Enfin, n'avaient-ils pas vu à quel point il ne pouvait pas être arrêté? Les pauvres imbéciles. Enfin, grâce à sa très puissante et rapide téléportation, il apparut à côté de sa créature et de sa victime. Il semblait près à lui déchirer le visage, son sa commande. Allons allons, il n'allait pas faire cela, hum? Il savait se montrer bon envers les gens, même si c'est personnes ne méritaient certainement pas sa pitié. Il remarqua alors que la plupart des gens qui se promenaient calmement à son arrivée était partit se cacher ou se réfugié quelque part. Eh bien? Croyaient-ils qu'il allait les attaquer? Pas lui, oh non! Évidemment, il avait une raison d'avoir peur, puisque sa créature, dont le nom lui échappait toujours, avait crier son envie de tous les voir mourir. Pas qu'il le laisserait les tuer non plus, hum? Il mit un genou au sol, pour que son visage soit plus près de celui de la jeune femme toujours au sol, retenu par le drogué.

-Alors, j'assumes que vous êtes tous de petits rebels, hum? Eh bien, l'un de vous trois est déjà assez intelligent pour se rendre, alors pourquoi ne pas se joindre à lui, pas vrai? À moins que tu veuilles finir exactement comme lui, citoyenne? Je peux te garantir que je ne ressentirais pas le moindre remord à soumettre une aussi belle femme que toi à ma volonté, même par la force.

En disant cela, il approcha son doigt toujours ensanglanté près de la bouche de sa victime, espèrant y glisser ne serait-ce qu'une seule goutte, juste pour la soumettre.