Retour d'un Chef (Chvalier et Écuyer)

J’y étais presque. Je courrais comme à chaque nuit vers la porte du château à la recherche de je ne sais quoi. Je poursuivais quelqu’un que je ne connaissais pas mais qui me semblait familier. Je voulais sauver cette dame qui criait comme à chaque nuit. Je faisais enfin j’essayais d’accomplir mon devoir de chevalier d’émeraude comme à chaque nuit. Je ne savais pas où elle était mais pourtant je tournais toujours au bonne endroit. Mais comme à chaque nuit lorsque j’arrivais je trouvais un corps gisant au sol. Je voyais une bête avec des griffes aussi longues que mon épée qui dégustait le sang de sa victime. Je fis donc comme le devais un chevalier. Je brandis mon épée devant le monstre avec un air dès plus sérieux. D’une voix roc et menaçante je lui disais de se rendre en lui disant ce qui finirais par ce passé si il n’obéissait pas. Puis comme à chaque nuit ce fut un combat dès plus titanesque qui s’engageait entre nos deux puissances. Mon épée aussi puissante soit-elle avait du mal à tenir le coup fasse à ces griffes. Mais il semblait s’épuisé plus rapidement. Après un long moment silencieux le monstre sortit du château où nous étions par une fenêtre. Je le suivais en utilisant mon pouvoir de lévitation pour amortir la chute. Je ne le quittai pas des yeux une seconde, je ne clignais même pas des yeux pour être sur de ne pas me faire surprendre. Puis il disparu comme ça tout bonnement sans avoir rien laissé derrière lui. Je baissai ma garde un dixième de seconde mais lorsque j’entendis un bruit je me remis en position. Enfin c’est ce que je cru car ce qui arriva pour vrai ce fut cela : mon épée qui tomba sur le sol faisant un bruit qui me fit mal à la tête. Trois griffes qui me transpercèrent, le sang au bout de chaque griffe qui coulait et des sifflements derrière moi. Il y avait aussi... Markos mon ancien écuyer qui se tenait un peu plus loin dos à moi. Je tombai à genoux lorsqu’entre deux sifflements j’entendis :

« Le prochain ce sera lui. » dit cette voix avec un ton amusé.

Je voulu crié pour exprimé ma douleur, ma rage et aussi pour avertir mon écuyer mais rien ne ce produit. Aucun son ne voulait sortir mais dans mon dernier souffle je tendis la main vers mon écuyer pendant que me vue devenait de plus en plus flou. Puis devant mes yeux je vis Markos se faire déchirer par les griffes de ce monstre sans pouvoir résister. Je finis par m’écrasai au sol avec le bruit de mon armure. Je me relevai en position assis, le front en sueur, une respiration rapide à cause du battement de mon cœur, les yeux grands ouverts fixant ma poitrine et mes mains qui m’examinaient. Je retombai sur le dos prenant de bonne respiration et me cachant le visage avec mes mains. Je me levai ensuite et compris que je venais de refaire ce cauchemar qui depuis le début de mon voyage ne cesse de me hanter. Étais-ce un signe des dieux pour me montrer que j’avais été irresponsable avec mon écuyer ou était-ce mon esprit qui ne se pardonnait pas cette mort cruel exécuté par les hommes de Ceros. Bref je me levai et me dirigea vers un cours d’eau tranquillement pour me rincer le visage. Je n’étais pas très loin de chez moi, la montagne de cristal. Après un repas je rangeai mes couvertures et pris mon sac avant de commencé à marché vers la pointes des Chevaliers où je retrouverais les miens après une certaine absence. J’avais eu le temps de réfléchir au sujet de cet incident et de la mort de mon écuyer même si ce n’était pas le monstre que je voyais en rêve ceux qui l’avait tué ne restait ni plus ni moins des montres. J’observai mon bras avec une nouvelle cicatrice qui ressemblait à trois barres verticales comme sur les vêtements d’un soldat. Mais bon je fus vite arrivé à mon objectif c'est-à-dire chez moi. Je rentrai à l’intérieur me souvenant exactement de toutes les pièces qui s’y trouvait. Je pris donc la route de mon dortoir un peu plus loin pour aller y porter mon sac. Lorsque j’entrai je remarquai que le lit et les affaires de Markos avaient été enlevés de la chambre. Je lançais le sac sur mon lit et me dirigea vers mon bureau pour y déposer mon épée et prendre une tenue propre. Je me changeai rapidement et me dirigea vers les cuisines. Les personnes que je croisai me reconnurent sur le coup je n’avais donc pas trop changé depuis quelque mois c’étais bon signe. Je m’arrêtai près d’un band où je m’assis un moment pour me relaxer avant d’aller mangé. J’observai les alentours mais ne vit aucune traces de mes frères et sœurs d’armes ou même d’écuyer. Je resta tout de même assis sur le band et me relaxa en attendant sois l’arrivé de quelqu’un ou bien le signe de mon estomac pour me dire que je devais aller mangé.

Findecano, encore une fois, avait faim. Manger semblait être la plus grande motivation du chevalier. C'était d'ailleurs comme ça qu'il avait rencontré son amante, Alexia. Bref, la grande creature difforme sauta les escaliers de fortune qui menait a la pointe des chevaliers. Tout était trop calme, Ceros semblait s'éloigner d'eux, et la malchance, elle, semblait les suivre de près: leur chef avait disparu depuis plusieurs semaines, les décrets solidifiant la puissance de la milice se multipliaient, et les chevaliers prenait conscience, peu a peu, indice par indice, de l'existence d'une police privée obéissant directement a l'avatar de Listmeth, pourvus de pouvoirs...

Ces pensées moroses l'accablant, Findecano arriva aux cuisines, propres parmi la crasse, sauta sur un bout d'agneau plutôt frais, et commença a le déchirer avec ses dents, taillés pour déchiqueter la chair et écraser les os. Ses puissantes mâchoires occupées, la fée détecta la présence d'un être familier... ZACK !!! Le chef des chevaliers était de retour et semblait se diriger par ici. L'empathie des fées étant incroyable, il parvint a déceler ses émotions et son chef, constata-t-il n'était en guère meilleur état que lui. Toujours la cuisse d'agneau entres les mains, le géant rachitique sauta sur la porte séparant le chevalier de son chef et hurla, la bouche encore pleine:

ZACK !!! t'étais OU !!!???

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